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Fiche HV
Torro
Masculin
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Torro
Lucchi Del TorroInformationsPseudo:Torro
Identité: Lucchi Del Torro.
Surnom: Rital.
Âge: 22 ans.
Origine: Italien, immigré aux USA.
Arme: Une camaro SS de 69, du moins ce qu'il en reste. Une portière, couverte d'écriture runique pour des raisons inconnues.
Particularité: Demi-dieu, fils de Hel.
Capacité Lucchi en tant que demi-dieu dispose de capacité surhumaine, comme une plus grande force qu'un être humain normal, plus d'endurance, plus d'agilité, il n'a plus rien d'humain depuis sa mort si ce n'est son apprence.

Lucchi est capable de déployer le froid de Helheim désormais, pouvant gêler ses adversaires ou bien refroidir totalement son environnement. C'est un pouvoir encore nouveau, il lui manque énormement d'expérience. Il est également capable de faire revenir les morts, ayant une connexion avec cette dernière, il semble avoir une autorité divine sur les cadavres et autres. Il semble d'ailleurs s'être lié d'amitié avec l'une de ses invocations : Perceval D. Gate ~ Le chevalier noir de la légende, du moins ce qu'il prétend être. Il est mort d'une infection urinaire, c'est un géant de 2M de haut, principalement invoqué en armure, épée et bouclier,  c'est un guerrier qu'il ne faut absolument pas sous estimer. En plus de cela, Lucchi est désormais le meilleur pilote des mondes. Ayant eu des décennies pour perfectionner son art, il est au sommet à présent.

En tant que demi-dieu qui doit s'engager dans une bataille perdue d'avance, Lucchi semble savoir manier parfaitement tout type d'arme en plus de pouvoir combattre comme un guerrier d'antan.
Autre


Une occasion en or, voilà la phrase fétiche de Lucchi et celle qui dictera durant tout son vivant son credo ~  Une occasion en or.


Attendre, patienter, réfléchir, agir, tromper, mentir, voler, voilà un quotidien qui sera pendant longtemps celui de Lucchi, de sa naissance à sa mort il aura toujours et sera toujours grand maître de ses mots parce que au fond, il n’aura connaissance que de ce genre de chose tout le long de sa vie. Vivre de la sorte n’est bon pour personne et jamais personne ne peut se satisfaire et surtout réussir à s’y faire, Lucchi l’aura compris bien tardivement, trop tardivement.

Enfant issu de l’immigration, Lucchi vivait au maintenant à l’histoire quartier de Little Italy, véritable ghetto où l’ensemble des immigrés Italiens étaient parqués entre eux. Malgré la misère qui y régnait, Lucchi aimait bien l’ambiance de son quartier, c’était comme si un morceau de l’Italie avait voyagé avec eux, venant s’installer en Amérique, l’amour que le jeune Lucchi éprouvait pour les siens et son quartier était sans faille, cependant cet amour fut bien vite brûlé par des siennes du quotidien, un quotidien qui vite vint se teinter d’une tâche rouge sanglante ~ Little Italy était souvent victime d’affrontement, de crime ou autres ce qui donnait très mauvaises réputations aux Italiens immigrés, ainsi un long cercle vicieux venait de se lancer ~ Ou bien comme Lucchi adore appeler cela ~ Un cycle haineux. Devant le racisme ordinaire et la misère forcée des Italiens, certains se tournaient vers une voie non moins légale pour tenter de ramener de l’argent au pays, après tout c’était ce que tout le monde voulait au fond. Tout le monde, même la famille de Lucchi avait mit les pieds dans ce pays maudit pour vivre le ‘’rêve américain’’. Un idéal qui s’était propagé comme une traînée de poudre a travers le monde, principalement responsable des gigantesques vagues d’immigration qui touchèrent le pays. Encore aujourd’hui, lorsqu’on parle du rêve Américain et des origines de l’immigration de sa famille Lucchi ne peut s’empêcher de couvrir son visage d’un gigantesque sourire, c’était l’aspiration de toute une jeune génération ; Faire fortune, devenir important et sauver les siens de la misère. Lucchi peut encore s’en souvenir, son père était journaliste dans la boîte locale. Ce n’était pas glorieux, ça ne payait pas bien mais c’était assez pour pouvoir tenir un loyer. Sa mère ne travaillait pas, elle s’occupait du foyer comme elle le pouvait, bien que de temps à autres il lui arrivait souvent d’accepter quelques métiers, principalement vers l’époque ou Lucchi fut apte à s’occuper de lui seul. Son cadre de vie lui fit prendre conscience d’une chose, peu importe comment ses parents travaillaient ils n’avaient aucune chance de sortir de la pauvreté. Malgré la misère financière que traversait ses parents, ils avaient tout de même de l’espoir. Ils faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour placer Lucchi à l’école, payante malgré leurs pauvres fonds.


Malgré la difficulté et les problèmes que le petit Italien traversait, il avait conscience de cette chance. Chance qu’il pu prendre avec un sérieux immense, s’appliquant grandement pour se classer parmi les meilleurs de son école. Lucchi était vu comme un petit génie, c’était le cas. Pour lui, c’était comme jouer. Il adorait cela et pensait même que l’institution serait la route de sortie vis à vis de la pauvreté. Lucchi dominait sa primaire et sa secondaire, classé comme l’un des élèves les plus brillants  de son établissement, il avait toutes les chances pour rentrer dans un grand lycée et ainsi accéder à une grande fac du pays, si seulement. Malgré ses excellents résultats, Lucchi fut refusé d’admission sans qu’on ne lui donne plus d’explication. Ses parents et lui même furent énormément déçu, ce n’est que tardivement via le bouche à oreille qu’il pu apprendre que sa place avait été donnée à un autre enfant, moins bon mais blanc.

Cet évènement laissa une marque au fer rouge dans le cœur du petit Lucchi, l’innocence qu’il portait et qui le caractérisait depuis sa plus tendre enfance venait de se briser en mille morceau comme un bout de verre. La dure réalité de l’époque venait de le rattraper pour lui mettre des cinglantes claques, il n’allait jamais pouvoir s’en sortir, surtout dans ce pays. Comment s’en sortir si même l’état instaure ce genre de politique ? Sa vie allait se résigner à la Little Italy, malgré les mots rassurants de ses parents, Lucchi voyait rouge, la colère qui anima son cœur ne pu jamais réellement prendre fin et commença tout doucement à l’engloutir, comme un brasier infernal dévorant tout sous ses flammes. C’est lors des vacances d’été, lorsque Lucchi toujours sans lycée continuait d’envoyer des lettres sans réponses, qu’un de ses amis décida de l’inviter dans un plan pour se faire de l’argent facile ~ Voler la voiture d’un vieux blanc, habituellement, Lucchi refusait d’alimenter les idées qu’on avait sur les siens, de participer à ce genre d’activité, mais sa haine prit le dessus et il accepta. Léolio Mancini, c’était le nom du camarade de Lucchi à cette époque. Il était plus grand de deux années, contrairement à Lucchi ce dernier avait arrêté l’école très tôt, connu des forces de l’ordre mais également de tout les habitants du quartier pour son sang chaud et ses mauvaises fréquentations, encore aujourd’hui. Le fils de Hel peut s’en souvenir parfaitement de son premier vol, la tension qui régnait alors qu’il s’avançait tout doucement dans la ruelle obscure jusqu’au véhicule, l’aura que dégageait l’instant, les palpitations de son cœur sous la frayeur et l’excitation de l’illégalité. Léolio connaissait tout les mauvais tours et les vilaines astuces, en quelques mouvements il avait déjà déverrouillé la voiture et fait sauter sa sécurité avec ses mains. C’était impressionnant pour Lucchi, qui rapidement venait de comprendre que voler certaines voitures étaient aussi faciles que de voler une sucette à un bébé. Sans même le savoir, Léolio venait de totalement changer le destin de son camarade. Dès lors la voiture acquise, Léolio en tant que conducteur. Le duo pu se rendre dans un coin mystérieux, Lucchi apprit que son ami travaillait avec la mafia locale, volant certaines voitures pour eux afin qu’elles soient elles mêmes revendu en Italie. Lucchi pu approcher de cette manière la mafia, on voyait très vite en lui un jeune qu’on aurait pu exploiter afin de faire diverses tâches ingrates comme Léolio. Ce fut le cas, Lucchi embrassa sans aucun problème cette nouvelle vie alimenté par sa haine envers le système, pour lui c’était la seule solution afin de sortir de la misère, lui et ses parents. Il endossa ce lourd rôle, bercé par les illusions de gloire et de richesse que pouvait lui apporter cette vie dangereuse et tout cet argent sale, en réalité cette vie ne cessait d’arracher des morceaux d’humanité à Lucchi, plus les années passaient, plus les boulots devenaient de plus en plus dangereux et de moins en moins humains. L’évènement qui ancra son encre de manière définitive dans la mémoire de Lucchi, fut la première fois ou il prit une vie humaine. Cette sensation, malgré son relationnel avec la mort, le hante toujours. Cette vision, les supplications, l’avenir qu’il venait de rayer d’une croix rouge sanglante. Lucchi s’en souvient avec une précision cinglante, traumatisante, marquante. Lucchi n’avait aucune information sur le parrain, celui qui dirigeait tout dans l’ombre secondé d’une armée d’homme. Déjà plusieurs années qu’il avait tourné le dos au cocon familiale. Pourquoi l’avoir fait ? Si de base, tout ce qu’il cherchait c’était uniquement améliorer leurs conditions de vie. Lucchi avait aux yeux de ses parents embrassés une voie honteuse. Voie qui l’avait totalement corrompu, surtout après cette dangereuse nuit.


Un homme avait vendu la famille et personne ne vend la famille.

Ce fut le premier travail sale de Lucchi, distribuer la mort. Il avait ce pressentiment depuis longtemps, comme si la mort était son domaine. L’homme qu’il devait éliminer était Leolio Mancini, son ami et camarade de toujours. Ce dernier sous la pression d’une famille inverse avait donné des informations sur le parrain. Grave erreur, Lucchi n’a eu aucun mal à le retrouver après tout c’était son ami et il le connaissait pratiquement comme sa poche. Ce dernier lorsqu’il se sentait acculé avait la mauvaise habitude d’aller dans l’un des anciens immeubles désaffectés de Little Italy. Lucchi n’a eu presque aucun remord, aucune hésitation. Il a juste levé son revolver et presser la détente. Cet acte signa son pacte avec le diable, son humanité avait d’ores et déjà disparu ne laissant place qu’a un chien de garde du parrain. Durant deux années entière, Lucchi n’avait plus aucune âme. Il ne faisait que jouer les gros bras et meurtriers pour la famille, du moins jusqu’à l’arrivée d’un trio de jeune. Lui qui n’était plus qu’une ombre dont l’existence ne se résumait qu’a l’argent, les filles de nuit et l’alcool. Il se retrouvait en eux, ces jeunes qui voulaient seulement faire de l’argent avec comme objectif sortir leurs familles de la misère.  Automatiquement, Lucchi se décida à devenir leur mentor. Calci, Vito, Mario ; Ou bien ‘’Les trois petits cons’’ comme aimaient bien dire Lucchi. Ils étaient véritablement idiots pour lui, ils n’arrêtaient pas de se mettre dans des sales histoires, la jeunesse avait les yeux plus gros que le monde et Lucchi le constatait avec une certaine frayeur. Au final, il pu lui même se rendre compte qu’il alimentait ce système.

Ce système de haine, il alimentait la haine Lucchi participait à ce qui l’avait transformé au fond. Il causait la frayeur dans les rues, alimentait la mauvaise image que les Américains avaient des siens, ainsi le racisme, et la jeunesse le subissait et se tournait vers cette voie par haine ~ Un cercle. Une routine, qui petit à petit commençait à ennuyer Lucchi. Routine dont il souhaitait s’écarter, il décida de réaliser sa première erreur et cela de manière volontaire. Détournant l’argent de la famille afin de pouvoir s’en mettre de coté, pas uniquement pour lui ~ Pour sa véritable famille et également pour les trois jeunes qu’il avait prit sous son aile.  Son plan était fou, il voulait s’enfuir dans un autre pays. En premier lieu, il avait déjà planifié le départ de ses parents dans les Caraïbes, souhaitant éviter les représailles sur eux de la part de la Famille. D’après plusieurs sources, les derniers actes de Lucchi étaient auto destructeur, suicidaire même. Il connaissait bien le fonctionnement de la Famille et savait pertinemment qu’il n’avait aucune chance de s’en sortir, pourtant il avançait vers cette chimère avait comme idée sortir trois jeunes de son quartier de ce mode de vie. Tous pouvaient se souvenir de l’immense sourire de Lucchi, charmeur, confiant, pourtant au fond de lui il savait que la fin le guettait, comme si la mort elle même venait souffler au creux de son oreille.

Cette soirée était un vendredi treize, la nuit était déjà bien sombre et régnait en maître dans les ruelles obscures de Little Italy. Lucchi avait déjà organisé le départ de sa famille depuis plusieurs mois, ces derniers vivaient maintenant dans les Caraibes et personne n’était au courant hors Lucchi lui même, cette fois-ci il avait loué un véhicule privé afin d’escorter les trois petits et lui même hors de la ville, dans un état voisin afin de pouvoir prendre l’aéroport loin des regards. L’argent avait déjà disparu et après plusieurs mois d’enquête au sein de la Famille, Lucchi fut désigné comme responsable. L’Italien en fut même surpris, il pensait qu’on trouverait son nom bien plus rapidement, il avait eu le temps de dresser toutes ses cartes. Un taxi vint se présenter devant les trois jeunes, Lucchi lui fit le choix d’utiliser son véhicule personnel malgré le fait qu’il allait certainement être reconnu.
Tous furent surpris, Lucchi avait encore une fois un plan. Il savait que la Famille surveillerait tout les véhicules de la ville et jouerait des contacts pour savoir qui allait sortir et qui allait rentrer, il fallait qu’il fasse diversion et c’était à ce moment que l’aura de mort qu’il pouvait sentir se retourna contre lui. La route de nuit fut accompagnée d’une pression incroyable dans les deux voitures, le Taxi s’en alla bien devant tandis que Lucchi lui restait derrière, silencieux comme une ombre, roulant avec les phares éteins. Les trois se mirent même à douter du plan de Lucchi, peut-être était-ce encore une fois une partie de son plan ? Utiliser ces trois fuyards comme diversion. Probablement, mentir, tromper, voler, voilà ce qu’était Lucchi au fond. Inéluctablement, comme Lucchi l’avait prédit quelqu’un avait probablement vendu son plan. L’ajout de dernière minute de l’utilisation de son véhicule personnel n’avait pas été mentionné et ils ne purent pas le retrouver. Plusieurs autres véhicules sombres jaillirent des allées, venant se heurter au taxi, les mafieux à l’intérieur étaient en train de canarder les pauvres occupants. Lucchi, loin observait ce spectacle se demandant toujours qui avait bien pu le vendre, probablement l’un des trois qu’il tentait de sauver depuis le début ? l’appât du gain ?

Possible, cette vie le fatiguait en réalité. Les deux mains sur le volant de son véhicule, l’Italien étira un sourire. Il se souvenait de son enfance au milieu des immeubles immondes de son quartier, la fierté qu’il incarnait aux yeux de ses parents. Lucchi riait même,  un rire qui étrangement commençait à résonner dans l’ensemble des rues, comme annonciateur de son dernier acte ~ Le dernier acte de la vie de Lucchi Del Torro. Un véritable animal, le moteur de sa camaro SS 69 se mit à résonner. Un grognement sinistre au milieu des nombreux coups de feu, d’un seul coup Lucchi se mit à presser l’accélérateur le plus fort possible. Un véritable chasse semblait s’instaurer sur la route, conducteur aguerrit, Lucchi n’eut aucun mal a rattraper l’ensemble des véhicules, dégainant son revolver. Le plomb pleuvait sur la route, Lucchi ne cessait se courber pour éviter les balles perdues. Comme prévu, les mafieux purent reconnaître son véhicule et laissèrent tranquille le taxi qui continua sa route aussi vite qu’il le pouvait. Lucchi venait de sauver la vie des trois jeunes. La carrosserie de sa Camaro n’arrêtait pas se faire percer par le plomb rendant la conduite terriblement difficile. Lucchi avait pu toucher quelques mafieux depuis leurs véhicules et même l’un des conducteurs, réduisant le nombre de ses poursuivants à deux voitures. Un coup de volant un peu brutal pu permettre à Lucchi d’éliminer une autre voiture, cependant le choc fut trop violent son revolver passa par la vitre. Il ne lui restait qu’un dernier poursuivant, un poursuivant qui ne devait pas s’en sortir vivant. Ils étaient le seul à connaître l’existence du taxi et également sa direction, Lucchi hocha la tête, sa routine allait prendre fin.

Doucement, il cessa d’accélérer laissant la dernière voiture prendre de l’avance, trop d’avance. Il pouvait encore sentir cette étrange aura, peut-être était-ce à cause de l’adrénaline ? Mais Lucchi n’avait pas peur de la mort, c’est comme si cette dernière l’attendait à bras ouverts, dans ses derniers instants une hallucination était même en train de se dresser devant lui, une mystérieuse femme se tenait sur lui, caressant avec amour son corps de ses doigts. Une vision horrifique et à la fois douce et agréable, horrifique était le mot qu’avait utilisé Lucchi dans ses pensées, la moitié du visage de cette apparition était cadavérique, cependant Lucchi ne prit aucunement peur, il décrocha ses mains du volant, gardant uniquement le pied sur l’accélérateur, puis se mit à enlacer de ses deux bras l’apparition, son véhicule atteignait des vitesses impressionnantes, et lorsque les mafieux réalisèrent le plan de Lucchi, il était déjà trop tard. La collision fut d’une brutalité sans nom, dans tout Little Italy le choc fut audible réveillant absolument tout le quartier. Le véhicule de Lucchi se plia, son corps fut totalement écrasé dans l’impact, tandis que le véhicule d’en face lui prit feu avant d’exploser, une explosion qui doubla lorsqu’elle s’empara du véhicule de Lucchi, avant de se propager au loin rendant la scène encore plus chaotique.

Quelques secondes avant de perdre la vie, Lucchi se mit à sourire. L’étrange silhouette qu’il enlaçait dans ses bras déposait un baiser sur son front et souffla dans le creux de son oreille ; ‘’Bienvenue, Lucchi.’’




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Ven 8 Jan - 17:50
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